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Mission au Congo du directeur général de France Volontaires : de belles perspectives pour le volontariat national et international

L’objectif de son déplacement était de participer à la 39e Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES) que Brazzaville a accueilli du 22 au 28 mars 2023 sous le thème « La Jeunesse, le sport et le loisir, facteurs de relance post-Covid-19 en faveur du développement durable ». Cette visite fut l’occasion de signer un accord cadre de partenariat avec la CONFEEJS, de rencontrer les autorités congolaises et françaises, ainsi que les différents acteurs du volontariat en vue de renforcer les partenariats de France Volontaires en République du Congo.

Rencontre et renforcement des liens avec les autorités congolaises

Le 27 mars 2023, un accord cadre de partenariat a été signé entre le Secrétaire Général de la CONFEJES, Madame Louisette-Renée THOBI et le Directeur Général de France Volontaires, Monsieur Yann DELAUNAY. Ce partenariat permettra de soutenir le développement concerté du volontariat, outil puissant des politiques de jeunesse dans les États francophones. Des actions conjointes de plaidoyer, de soutien technique aux initiatives des États, de partage de bonnes pratiques et d’espaces de communication seront menées afin d’appuyer et de promouvoir les mobilités internationales croisées dans l’espace francophone.

Cette réunion a également permis des échanges bilatéraux fructueux avec les ministres en charge de la jeunesse du Congo, de la République Démocratique du Congo et du Burkina Faso.

Une réunion de travail avec le directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports, Monsieur Charles MAKAYA, le coordonnateur du système des Nations Unies, Monsieur Chris MBURU, le Directeur Général de l’Agence Congolaise Pour l’Emploi, Monsieur Wilfrid BITSY et le Directeur adjoint du PNUD en République du Congo, Monsieur Henry René DIOUF, a posé les bases d’une action concertée et partenariale en faveur du dispositif de volontariat national congolais.

Le volontariat, dans le cadre de la coopération décentralisée, est un excellent moyen d’accompagner les processus de décentralisation. Avec l’ambition de renforcer les relations anciennes et nouvelles entre les collectivités congolaises et françaises, Monsieur Yann DELAUNAY et le ministre délégué en charge de la décentralisation et du développement local, Monsieur Juste Désiré MONDELE ont échangé sur les apports du volontariat et des mobilités croisées nord-sud, sud-Nord, sud-sud.

C’est aussi dans ce sens que les échanges avec la députée maire de Kintélé, Madame Stella MENSAH SASSOU NGUESSO, ont permis d’envisager des actions communes de mobilisation de volontaires dans le cadre de la coopération décentralisée entre la ville de Nevers en France et la commune Kintélé qui ont signé en mars dernier un accord de partenariat.

Dans le but de raffermir les liens de coopération entre France Volontaires et l’Etat congolais matérialisés par un accord de siège signé en 2010, Monsieur Yann DELAUNAY a rendu une visite de courtoisie au Directeur de la chancellerie, des privilèges et des immunités diplomatiques, Monsieur Reich Issombo OLANDZOBO du ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’Etranger.

Au regard de toutes ces rencontres enrichissantes avec les autorités congolaises, France Volontaires compte renforcer les relations avec les pouvoirs publics de l’administration centrale et décentralisée en mettant en œuvre les pistes de collaboration et en concrétisant les perspectives partenariales abordées pendant les échanges pour un développement du volontariat national et international.

France Volontaires ancrée dans l’Equipe France au Congo

Durant sa visite, Monsieur Yann DELAUNAY a rencontré l’Ambassadeur de France au Congo, Son Excellence François BARATEAU en présence du Chef du Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC), Monsieur Lionel VIGNACQ et son équipe. Les échanges ont porté sur l’état des lieux de la collaboration entre l’ambassade de France et France Volontaires.

La question de l’agenda transformationnel, le déploiement de volontaires dans le cadre de l’initiative One Forest Youth Initiative (OFYI) dans le bassin du Congo, ainsi que la mobilisation de volontaires en soutien aux projets dans le domaine de l’agriculture au Congo ont également été évoqués.

Par ailleurs, une séance de travail avec le Directeur de l’AFD – Agence Française de Développement Monsieur Maurizio CASCIOLI et le Chargé du pôle développement humain, Monsieur Rohen D’AIGLEPIERRE, a permis d’envisager une future collaboration entre l’AFD et France Volontaires sur un projet de renforcement de l’employabilité des jeunes.

Ces entretiens avec les autorités françaises ont permis de réaffirmer l’ancrage de France Volontaires au sein de « l’Équipe France » au Congo et de dessiner les contours des futures collaborations.

Visite sur le terrain et moments d’échanges privilégiés avec les volontaires

France Volontaires partenaire du Réseau des acteurs du Volontariat et de la Solidarité Internationale (RAVSI Congo) est engagée dans le renforcement de la société civile congolaise.

Pour valoriser les actions d’acteurs de la société civile congolaise, l’Espace Volontariats a invité le Directeur Général à visiter le Centre de formation et de loisirs des Scouts et Guides du Congo, structure d’accueil de volontaires nationaux et français, membre du RAVSI. Plusieurs membres du RAVSI Congo et des volontaires du Programme des Volontaires des Nations Unies étaient présents pour découvrir ce site qui met en place un jardin botanique soutenu par l’ambassade de France dans le cadre du fond PISCCA.

Monsieur Yann DELAUNAY a également rendu visite au centre de l’ONG Actions de Solidarité Internationale (ASI) qui accueille des jeunes filles en situation de vulnérabilité. Deux volontaires de solidarité internationale y effectuent actuellement leurs missions.

Enfin, l’Espace Volontariats a organisé pour le Directeur Général de France Volontaires, une rencontre conviviale avec les volontaires, les structures d’accueil et d’autres acteurs du volontariat. Cette rencontre a  vu la participation de l’Ambassadeur de France au Congo, du Délégué adjoint pour la société civile, l’engagement citoyen et la jeunesse du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, de l’équipe du Service de coopération et d’action culturelle, du Secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile, du Coordonnateur du Corps des Jeunes Volontaires du Congo, des membres du RAVSI Congo. Ce fût l’occasion d’échanger sur la mise œuvre des missions de volontariat au Congo, de valoriser l’action des volontaires et de partager des informations et expériences.

Signature d’un accord cadre de partenariat entre la CONFEJES et France Volontaires

La 39e Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (Confejes) s’est tenue du 22 au 28 mars 2023, à Brazzaville en République du Congo. La CONFEJES est une institution intergouvernementale de la Francophonie créée en 1969. Elle est composée de 43 États et gouvernements membres, et œuvre pour la promotion de la jeunesse, du sport, et des loisirs au sein de l’espace francophone.

Les échanges autour du thème retenu « La Jeunesse, le sport et le loisir, facteurs de relance post-Covid-19 en faveur du développement durable » ont permis d’aborder plusieurs orientations pour appuyer les pays membres dans les domaines de la jeunesse et des sports :

  • Encourager le développement des initiatives proposées par les jeunes et les associations ;
  • Favoriser les financements de projets d’insertion socio-économique proposés par des jeunes et appuyer les jeunes entrepreneurs ;
  • Contribuer à la formation d’une élite sportive en Afrique.

La participation des femmes au sein des activités jeunesse et sportives a été vivement encouragée et mise en valeur par la première nomination d’une femme au poste de Secrétaire Général de la CONFEJES.

Un partenariat fructueux

France Volontaires et la CONFEJES collaborent étroitement depuis plus d’une décennie dans le cadre de la promotion et du renforcement de capacité des programmes et agences de volontariat national dans les pays francophones. L’objectif de cet accord est d’institutionnaliser ce partenariat et de promouvoir le volontariat international en mettant en commun les expertises, les ressources et les réseaux de volontaires, d’acteurs et de partenaires.

Considérant la qualité des actions conduites et des résultats déjà obtenus, les partenaires souhaitent approfondir leurs relations et s’accordent sur l’importance du volontariat comme outil hautement formateur des jeunes tant sur le plan personnel que professionnel, et utile pour leur société d’origine et pour celle qui les accueille.

Des actions concrètes à mener

En signant cet accord, la CONFEJES soutient la promotion et la mise en place de programmes nationaux de volontariat au sein de ses pays membres et encourage le développement de la réciprocité dans le volontariat. Elle s’engage également à soutenir développement de la mobilité sud—sud et nord-sud en faveur des jeunes de l’espace francophone.

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’ODD 17 portant sur « le partenariat pour la réalisation des objectifs », des actions de plaidoyer en direction des organisations internationales, des autorités des pays membres de la Francophonie, des médias, permettront une meilleure reconnaissance et utilisation des volontaires.

Les partenaires pourront également mobiliser des partenaires additionnels, partager les bonnes pratiques et capitaliser sur les différentes formes de volontariat dans le but de produire des outils pédagogiques et d’augmenter les capacités opérationnelles de chacun. De plus, les parties mutualiseront leurs ressources et coordonneront leurs actions dans le cadre des actions de communication spécifiques aux Journées du Volontariat (International, Francophone, Régional, National, Français).

Afin de veiller à la régularité et à la qualité des relations, du suivi et de la mise en œuvre du partenariat, les deux organisations désigneront, au niveau de leur siège, une personne référente.

Une formation au départ pour des jeunes d’Afrique centrale et de l’Ouest en réciprocité

Ils sont treize jeunes venus d’Afrique centrale et de l’est (Béninois, Camerounais, Togolais, Burundais, Ivoiriens et Rwandais), tous réunis par Fidesco, une ONG de solidarité internationale d’envoi  de volontaires (membre de France volontaires), qui a choisi d’organiser sur les collines de Yaoundé une session de formation et préparation des volontaires pour une année de mission en France. L’équipe du siège de Fidesco à Paris ainsi que les responsables nationaux des jeunes de chaque pays avaient fait spécialement le déplacement.

C’est à la Maison Pallotti sur les hauteurs de Yaoundé dans le quartier de Mvolye, un samedi en ce début de saison des pluies que nous avons retrouvé les équipes de Fidesco et les treize jeunes en plein « brief » sur la déconnexion. L’occasion de leur expliquer l’importance de la communication sur leur expérience mais aussi la nécessité de ne pas s‘enfermer sur son téléphone ou les réseaux sociaux, afin de s’ouvrir à la rencontre et à l’échange authentique, pour vivre pleinement leur mission. L’occasion également de recevoir quelques informations de base pour préparer leur séjour en France.

Un programme de formation dense

Durant quatre jours, ces volontaires en devenir ont  ainsi reçu des enseignements qui devraient leur permettre de prendre une décision réfléchie sur leur engagement. Ils ont notamment pu partager un temps avec les volontaires de solidarité internationale (VSI) actuellement en mission au Cameroun.

La notion d’interculturalité a été au cœur des débats, notamment avec les interventions de VSI français actuellement en mission au Cameroun. Ils ont pu partager leurs expériences sur la rencontre avec l’autre et la signification de l’engagement hors de chez soi.

  • Retrouvez le témoignage de Géraldine Vinot, VSI Fidesco en tant que bibliothécaire au collège Vogt à Yaoundé

Des discussions sur la connaissance de soi ont permis à ces jeunes d’obtenir des clés de compréhension notamment sur la gestion des moments de solitude, mais également sur l’interprétation des signes de difficulté et la nécessité d’en parler à son entourage et son référent.

Ce fut un moment convivial constitué de temps de recueillement aussi  bien que d’échanges d’expériences et de dialogue interculturel.

Claude Samuel, 24 ans, Rwandais:

Il s’agit de découvrir un autre contexte, avoir la chance d’aller vers l’autre et d’apporter nos formes de solidarité ailleurs.

 

Ces treize jeunes seront déployés sur l’ensemble du territoire français pendant un an auprès de partenaires variés (associations, diocèses, etc.) collaborant avec Fidesco et œuvrant pour les populations les plus démunies.

Fidesco et la réciprocité

L’année dernière, la Côte d’Ivoire a accueilli la session de formation des 13 jeunes africains en partance pour la France. Et ces 13 jeunes en service civique sont en train de terminer leur mission en France auprès des plus vulnérables auxquels ils offrent leurs compétences. Retrouvez leur rapport de mission, entre autres celui d’Isidora Tanimomo animateur sociale.

C’est la 4ème année que la Fidesco envoie des volontaires. Ce bel exemple d’échange interculturel et de volontariat de réciprocité est fortement apprécié par les associations qui reçoivent les volontaires africains.

Pour Emeric Clair, Directeur de Fidesco :

La mission au loin est la réponse à un appel de l’Église qui concerne des personnes de toutes origines. Elle n’est pas un privilège occidental. Comme les autres, les volontaires du Sud quittent leur pays et leurs habitudes pour servir. Ils partent à la rencontre d’une autre culture, à la rencontre de frères en souffrance ; car si les pays du Sud ont des pauvretés, les pays du Nord en ont aussi. La mise en œuvre du volontariat de réciprocité est portée par l’urgence de construire une culture de la rencontre ! 

 

 

 

                                                                                  

 

France Volontaires associé à la journée des volontaires de l’Organisation Internationale de la Francophonie au Ghana

Retour sur la journée des volontaires de la francophonie

France Volontaires Ghana était associée à cette journée organisée par l’Ambassade de France au Ghana à l’Alliance française d’Accra, en présence de Monsieur Kondo Ayiga, secrétaire des affaires francophones au Ghana, et de Madame Ba, attachée de programme de l’OIF.

L’événement a permis de réunir à Accra l’ensemble des 20 volontaires de l’Organisation Internationale de la Francophonie, habituellement répartis dans l’ensemble du pays.

La journée a débuté par la diffusion en avant-première d’un reportage vidéo réalisé par France Volontaires Ghana sur les actions des volontaires de l’OIF au Ghana ainsi que sur leur parcours de volontaire. Cela a permis à toutes les parties prenantes d’échanger sur les images, avant sa diffusion auprès du grand public. L’objectif de ce reportage, réalisé au moyen de plusieurs interviews de volontaires sur leur terrain, d’interventions auprès du Ministère de l’Education ghanéen à Accra, Cape Coast et Kumasi, est de mettre en valeur les actions réalisées par les volontaires de l’OIF au Ghana et de mieux faire connaître le programme de mobilité.

Ce visionnage a été suivi par la diffusion d’un épisode inédit du podcast financé par l’Ambassade de France au Ghana visant à mettre en avant la diversité culturelle des volontaires de la francophonie.

Enfin, France Volontaires a animé une activité qui nous a permis d’aborder les notions de l’interculturalité ainsi que de la communication et du langage, auxquelles les volontaires font face dans leur volontariat de mobilité internationale pour la francophonie. Cette activité a invité les volontaires à partager leur expérience et a ouvert une discussion sur la multiculturalité vécue au cours de leur mobilité internationale.

La journée s’est conclue par un point du représentant national de France Volontaires au Ghana auprès des volontaires de l’OIF sur les offres du Volontariat International d’Echange et de Solidarité  (VIES) ainsi que par la distribution de goodies aux volontaires par l’Ambassade de France au Ghana.

Le Programme de Mobilité des enseignants et formateurs de l’OIF

Le programme de Mobilité des enseignants et formateurs a pour objectif de renforcer la qualité de l’enseignement en français et de contribuer à la création d’un environnement francophone. Ce programme est déployé uniquement à la demande des Etats et gouvernements membres et observateurs de l’OIF, pour lesquels l’organisation assure un rôle d’accompagnement en termes budgétaires et d’expertise. Pour l’instant, ce programme concerne le Rwanda (depuis septembre 2020) et le Ghana (depuis février 2022) uniquement.

Dans le cadre de ce programme de mobilité, des enseignants et formateurs de divers pays membres de la Francophonie sont déployés comme volontaires de l’OIF dans le pays bénéficiaire. Ils perçoivent une indemnité mensuelle de subsistance et disposent d’un contrat de 12 mois, renouvelable une seule fois.

Le dispositif concerne actuellement 50 volontaires de français ressortissants de douze pays de l’espace francophone au Rwanda, et 20 volontaires de français ressortissants de onze pays de l’espace francophone au Ghana, pour 10 000 élèves et enseignants locaux bénéficiaires !

Au Ghana, ces 20 volontaires sont affectés à travers tout le pays pour couvrir les colleges of education (formation initiale des enseignants de français), les centres régionaux pour l’enseignement du français (formation continue des enseignants de français) et les écoles publiques bilingues français-anglais. Après avoir achevé leur première année de mobilité, ils ont tous décidé de poursuivre leur volontariat pour une année supplémentaire au Ghana. Le programme connaît donc de belles perspectives, et sera également déployé dès janvier 2024 aux Seychelles !

France Volontaires prépare avec succès les volontaires calédoniens, pour leur mission de solidarité internationale

L’objectif du stage était de préparer les jeunes à faire face aux défis qu’ils pourraient rencontrer lors de leur mission. Les participants ont exprimé leur satisfaction et leur gratitude pour cette expérience qui leur a permis d’acquérir les compétences nécessaires au bon déroulement de leur volontariat. 

Hnaga, originaire de Maré, a exprimé son enthousiasme à l’approche de sa mission de volontariat :

J’ai toutes les ressources pour partir, j’ai hâte. Je suis pleine de gratitude pour cet enrichissement.

Théophile de Pouébo, qui se rendra dans les îles Banks au nord du Vanuatu pour une mission agricole, a également exprimé sa gratitude envers France Volontaires :

J’ai réellement compris ce qu’est France Volontaires, je ne savais pas. Je me sens au centre du dispositif, alors qu’avant je me sentais illégitime. 

Ces témoignages montrent l’importance du stage de préparation au départ pour les volontaires. Les ateliers sur la confiance en soi, les émotions, la santé, l’interculturalité et la gestion du budget ont permis aux jeunes de se sentir en confiance avant leur départ. 

Le stage a également été marqué par la présence de plusieurs personnalités politiques et institutionnelles locales, qui ont salué le travail de France Volontaires et ont encouragé les jeunes volontaires dans leur démarche. 

Ce stage s’inscrit dans le cadre de deux programmes proposés par France Volontaires en Nouvelle-Calédonie : 

Rapport annuel de l’Espace Volontariats pour l’année 2022

Sommaire

  1. La plateforme France Volontaires
    1- France Volontaires, qui sommes-nous ?
    2- L’Espace Volontariats des Philippines
  2. État des lieux du volontariat aux Philippines
    1-Le volontariat français aux Philippines
    2-Le volontariat philippin en France
  3.  Développement du secteur des VIES
    1- Activités et événements
    2- Communication
    3- Suivi des demandes et leur traitement
  4. Perspectives

 

Pour aller plus loin

France Volontaires aux Philippines

Le rapport annuel de l’Espace Volontariats Philippines 

Nilda en mission à Mitahato, “French village” au Kenya

Le village de Mitahato est situé à une heure de Nairobi (30km) et est aujourd’hui décrit comme étant le premier “village francophone” kényan. Avec environ 3200 habitants, c’est un petit village dans lequel a vécu Chris Mburu, avocat et fondateur de l’ONG francophone Network of Kenya. Également conseiller principal en matière de Droits de l’Homme aux Nations Unies, M. Mburu a transformé sa maison d’enfance en bibliothèque francophone, recevant continuellement des centaines de dons de livres en français. Cette initiative a permis aux habitants de Mitahato de se familiariser avec le français, leur offrant la possibilité d’apprendre et de parler cette langue. 

Nilda et ses deux collègues de l’ambassade de France au Kenya ont été sollicité pour participer à une intervention le 25 février afin de pour présenter les territoires d’Outre-Mer aux enfants du Village. C’était donc l’occasion de leur faire découvrir les Outre-mer comme Mayotte, la Martinique ou encore la Guyane. Originaire de Mayotte, Nilda a ainsi pu leur présenter son île et quelques petites similarités que les deux territoires partagent, en termes de culture, de traditions et de langue. 

Depuis mai 2022, Nilda effectue sa mission de VSI comme chargée de mission communication à l’Alliance française de Mombasa grâce à l’antenne de France Volontaires à La Réunion. Sa mission est cofinancée par le Département de Mayotte et s’inscrit dans le cadre du programme INTERREG océan Indien, cofinancé par l’Union Européenne.

 

Écoutez les voix de nos volontaires à travers la mini-série du podcast Fracas !

En collaborant avec Louie Media pour la production de ce podcast, France Volontaires souhaite donner la parole aux volontaires afin de montrer la diversité de leurs parcours et mettre en avant l’importance de l’engagement.

Vous découvrirez dans cette série des histoires passionnantes de volontaires qui ont suivi leur cœur et leur passion pour faire une différence positive dans le monde. Avec des témoignages personnels et des récits émouvants, vous découvrirez les défis et les réussites des volontaires qui ont choisi de s’engager dans la solidarité internationale.

Le premier épisode de la série, intitulé “Se faire la voix de l’Amazonie” met en lumière l’histoire de Charlène volontaire de solidarité internationale au Pérou avec le SCD – Service de Coopération au Développement ; membre de France Volontaires et Envol Vert ; association qui œuvre pour la préservation de la forêt et de la biodiversité.

Dans cet épisode, Charlène raconte comment elle a utilisé sa voix pour protéger la forêt amazonienne et l’impact positif que chacun de nous peut avoir s’il fait entendre sa voix et ses engagements.

Le deuxième épisode “Volontaire sans frontières” est consacré au parcours d’Emmanuel, jeune togolais, ancien volontaire en service civique à Toulouse. Emmanuel nous raconte son année de volontariat en France, et comment cette expérience a pu enrichir son engagement pour la jeunesse de retour dans son pays.

Dans le troisième épisode : “L’art du plaidoyer”, Thibaut raconte comment le plaidoyer s’est professionnalisé ces dernières années et de quelle manière il permet d’interpeller les décideurs politiques, le secteur privé et les citoyens aux questions d’intérêt général. En tant que volontaire avec France Volontaires au Congo, il forme les associations locales à une méthodologie d’action stratégique pour défendre le deuxième plus grand massif forestier du monde.

Les Antilles : un espace d’opportunité pour le volontariat solidaire

Si le volontariat international d’échange et de solidarité est déjà bien développé dans les Outre-mer, notamment à La Réunion, Mayotte ou encore en Nouvelle-Calédonie, le potentiel reste important aux Antilles. L’objectif de la mission réalisée par France Volontaires du 6 au 10 février était de rencontrer les différents acteurs de Guadeloupe et de Martinique, pour mieux faire connaître ce dispositif de soutien à l’action internationale des collectivités et aux politiques en faveur des jeunesses.

Une dynamique réelle à la Martinique

A la Martinique, le volontariat international d’échange et de solidarité a déjà permis à près de vingt jeunes Martiniquais de s’engager dans une expérience de mobilité internationale en Service civique et en VSI, grâce aux projets portés par la Communauté d’agglomération de l’Espace Sud Martinique avec le Bénin (voir par exemple le témoignage de Coralie, Mathilde et Nicolas). Mieux, la Martinique est le 1er territoire des Outre-Mer à avoir engagé la réciprocité, en accueillant des Béninois en Service civique. Occasion de faire un point avec les acteurs sur leur expérience et d’échanger avec les volontaires, dont la motivation et le sens de l’engagement sont remarquables et sources d’inspiration.

Le projet du maire des Anses d’Arlet Eugène LARCHER avec le Bénin, autour d’échanges réciproques de VSI, fournira une nouvelle illustration du dynamisme des échanges entre la Martinique et l’Afrique.

La Collectivité territoriale de Martinique est l’acteur majeur pour déployer une ambition renforcée pour la Martinique, en phase avec l’impulsion du Président Serge LETCHIMY autour de 2 priorités : offrir des opportunités d’engagement à l’international pour les jeunesses de l’île, et renforcer la coopération internationale de la collectivité et son rayonnement dans la Caraïbe et au-delà. La réunion de travail avec Patricia TELLE et les équipes de la CTM a permis de rentrer dans les détails d’un éventuel partenariat, dans lequel France Volontaires souhaite s’engager fortement.

Il sera important d’offrir ces opportunités de mobilité internationale solidaire à tout le territoire martiniquais, notamment ceux réunis au sein de Cap Nord ou de la CACEM (centre de l’île).

France Volontaires saura s’appuyer sur ses membres pour réussir le développement des projets, à l’image des Ceméa France dont l’antenne martiniquaise est particulièrement dynamique et experte, comme l’a montré le rendez-vous avec Frédéric CONTAULT, et de l’AFD – Agence Française de Développement, dont le directeur régional Marc DUBERNET connaît bien FV au titre des projets qu’il accompagnait dans son précédent poste à La Réunion, et qui a pu tracer les opportunités sur la zone Caraïbe et les Amériques.

Le soutien des acteurs de l’Etat sera enfin important, comme la SG de la Préfecture de la Martinique, Laurence GOYA DE MONCHY l’a souligné, ainsi que Stéphane BAILLY, directeur de Pôle emploi.

Des perspectives concrètes à La Guadeloupe

Pour l’heure, aucun projet de volontariat structuré n’est offert à la Guadeloupe.

Le président de la commission intégration régionale de la Région Guadeloupe M. Patrick SELIN, a pu présenter les priorités de la Région en matière de coopération internationale: souveraineté énergétique, souveraineté alimentaire, soutien à la francophonie, renforcement de la participation aux instances de coopération régionale, sont autant d’espaces privilégiés pour initier des missions de volontariat solidaire.

Le maire de Sainte-Rose et vice-président du Département de la Guadeloupe M. Adrien BARON, a également présenté les axes prioritaires de mobilisation potentielle de volontaires: insertion des jeunesses éloignées des opportunités et coopération avec les pays partenaires de la zone Caraïbe et au-delà.

L’association des maires de la Guadeloupe a également pu être sensibilisée, à travers un échange avec la présidente de sa commission internationale, Mme Christine HOUBLON.

La dynamique du volontariat repose sur la pleine mobilisation de tous les acteurs du territoire. C’est pourquoi les trois entretiens avec le SGAR Regis ELBEZ, le délégué régional de la DRAJES Marc LE MERCIER et la directrice de L’Agence De l’Outre-mer pour la Mobilité (LADOM) en Guadeloupe Kelly GUESDE ont été primordiaux pour les sensibiliser sur les opportunités liées au volontariat et échanger sur les espaces d’opportunité.

Enfin, la société civile sera un acteur majeur pour la réussite du programme. La mobilisation du RRMA Karib Horizon lors de cette mission est un excellent signe, avec une dizaine d’acteurs de la coopération internationale réunis à l’initiative de Axel GRAVA et de Mathieu BALAGNE pour une réunion d’information sur les différents dispositifs et les actions conduites. Les actions sont déjà nombreuses à l’international, le volontariat pourra y contribuer, dans toute sa diversité.

L’intérêt fort manifesté par les différents acteurs de la Guadeloupe trace des perspectives réelles pour initier des volontariats solidaires dans la Caraïbe et en Afrique, dans toute leur variété, y compris en réciprocité. Les fonds INTERREG, comme l’a confirmé l’entretien avec Gilles BAJAZET, et le programme Territoires volontaires, pourraient constituer des cadres particulièrement adaptés à cette ambition. France Volontaires saura se mobiliser pour accompagner cette dynamique.

Cartographie des acteurs de la préservation des forêts en Guinée

FORESTS est un projet piloté par France Volontaires en collaboration avec les organisations ESI LABS!, SRD Vietnam et financé par l’Union européenne. Il s’inscrit dans le cadre de l’initiative des volontaires de l’aide de l’Union européenne (European Union Aid Volunteer).

25 volontaires européens ont été déployés dans cinq pays : Guinée-Conakry, Cameroun, Congo, Ghana et Vietnam, en appui des différents acteurs agissant dans le domaine de la gestion et de la préservation des forêts.

La stratégie déployée en Guinée était d’identifier les zones à risque, les acteurs et les communautés vulnérables et les mettre en réseau pour proposer des réponses collectives. L’équipe FORESTS a réalisé une cartographie des acteurs de la préservation des forêts. Elle va permettre la compréhension des divers facteurs de vulnérabilité liés aux catastrophes et aux crises. Les risques seront identifiés à tous les niveaux, par chacune des communautés concernées et donneront lieu à des actions futures visant à protéger la vie, les actifs et à atténuer l’impact des catastrophes futures.

Avant de commencer le projet, l’équipe FORESTS en Guinée a d’abord suivi une formation en sécurité afin d’être mieux outillée pour accomplir les missions de terrain et pour bien gérer les situations dangereuses liées aux accidents de la route et autres.

Pour mener à bien ce projet, le processus de préparation suivant a été appliquée :

  • Rencontre avec les associations et les acteurs clés à Conakry
  • Atelier de lancement
  • Mission terrain à Moussayah, Boffa et Kindia
En lire plus sur le processus de préparation du projet

 

Cartographie des acteurs

L’équipe FORESTS a réalisé une cartographie des acteurs de la préservation des forêts dans les régions des Labé et Nzérékoré, en partenariat avec deux associations locales : Terrafrik Guinée et AFRIPD à la suite d’un appel à manifestation d’intérêt lancé auprès de 20 associations locales.

Pour guider les associations, un guide d’entretien et le tableau de collecte des données ont été transmis par France Volontaires aux 2 associations.

Une mission de terrain à Labé et N’zérékoré a eu lieu et durant laquelle l’équipe du projet FORESTS à animer 2 ateliers de restitution afin d’analyser et vérifier les données recueillies.

France Volontaires, AfriPD et Terrafrik
France Volontaires, AfriPD et Terrafrik

Diagnostic territorial

La région de Labé regorge de plusieurs forêts autre fois aménagées et classées qui sont en voie de destruction avancée surtout à cause des actions anthropiques de l’homme notamment : la coupe abusive du bois, la multiplication des briqueteries, l’agriculture sur brûlis, les récolteurs traditionnels de miel, etc. Plus loin, elle fait frontière avec au moins deux pays désertiques d’où l’avancée significative du désert dans la Région qui accroit d’ailleurs le réchauffement climatique, le tarissement des points d’eaux à travers l’assemblement poussé des cours d’eau dont la plupart des berges sont dénudés. Par ailleurs, il existe dans la région plusieurs organisations qui interviennent dans ce domaine mais de façon solitaire d’où la nécessité d’une mise en réseau et de coordination pour plus d’efficacité sur le terrain.

En Guinée Forestière, ce qui est apparu, c’est le manque de ressources de l’État, surtout le manque de formation et d’adhésion réelle sur le terrain de la part du service de protection des forêts de l’État. Les nouveaux agents ne bénéficient d’aucun transfert de connaissances et, bien souvent, ils viennent de domaines très différents. Les communautés sont conscientes du problème, mais les forêts restent leur moyen de subsistance, et elles sont fermement convaincues qu’il s’agit de leur propre terre dont elles peuvent jouir sans avoir à rendre de comptes. Leur éducation et leur participation accrues, mais surtout la recherche de moyens de subsistance autres que le charbon de bois et la revente du bois, restent les principaux défis à relever pour améliorer l’état des forêts et éviter leur disparition progressive.

Un atelier de validation finale a eu lieu à Conakry pour présenter le document final aux autorités présentes ainsi qu’aux partenaires du projet.