L’objectif du stage était de préparer les jeunes à faire face aux défis qu’ils pourraient rencontrer lors de leur mission. Les participants ont exprimé leur satisfaction et leur gratitude pour cette expérience qui leur a permis d’acquérir les compétences nécessaires au bon déroulement de leur volontariat.
Hnaga, originaire de Maré, a exprimé son enthousiasme à l’approche de sa mission de volontariat :
J’ai toutes les ressources pour partir, j’ai hâte. Je suis pleine de gratitude pour cet enrichissement.
Théophile de Pouébo, qui se rendra dans les îles Banks au nord du Vanuatu pour une mission agricole, a également exprimé sa gratitude envers France Volontaires :
J’ai réellement compris ce qu’est France Volontaires, je ne savais pas. Je me sens au centre du dispositif, alors qu’avant je me sentais illégitime.
Ces témoignages montrent l’importance du stage de préparation au départ pour les volontaires. Les ateliers sur la confiance en soi, les émotions, la santé, l’interculturalité et la gestion du budget ont permis aux jeunes de se sentir en confiance avant leur départ.
Le stage a également été marqué par la présence de plusieurs personnalités politiques et institutionnelles locales, qui ont salué le travail de France Volontaires et ont encouragé les jeunes volontaires dans leur démarche.
Ce stage s’inscrit dans le cadre de deux programmes proposés par France Volontaires en Nouvelle-Calédonie :
Le programme de Service Volontaire Océanien (PSVO) a été initié par l’État et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Il a pour objectif de contribuer à l’épanouissement et la construction citoyenne des jeunes Calédoniens ainsi qu’au développement de leurs compétences.
Le village de Mitahato est situé à une heure de Nairobi (30km) et est aujourd’hui décrit comme étant le premier “village francophone” kényan. Avec environ 3200 habitants, c’est un petit village dans lequel a vécu Chris Mburu, avocat et fondateur de l’ONG francophone Network of Kenya. Également conseiller principal en matière de Droits de l’Homme aux Nations Unies, M. Mburu a transformé sa maison d’enfance en bibliothèque francophone, recevant continuellement des centaines de dons de livres en français. Cette initiative a permis aux habitants de Mitahato de se familiariser avec le français, leur offrant la possibilité d’apprendre et de parler cette langue.
Nilda et ses deux collègues de l’ambassade de France au Kenya ont été sollicité pour participer à une intervention le 25 février afin de pour présenter les territoires d’Outre-Mer aux enfants du Village. C’était donc l’occasion de leur faire découvrir les Outre-mer comme Mayotte, la Martinique ou encore la Guyane. Originaire de Mayotte, Nilda a ainsi pu leur présenter son île et quelques petites similarités que les deux territoires partagent, en termes de culture, de traditions et de langue.
Depuis mai 2022, Nilda effectue sa mission de VSI comme chargée de mission communication à l’Alliance française de Mombasa grâce à l’antenne de France Volontaires à La Réunion. Sa mission est cofinancée par le Département de Mayotte et s’inscrit dans le cadre du programme INTERREG océan Indien, cofinancé par l’Union Européenne.
En collaborant avec Louie Media pour la production de ce podcast, France Volontaires souhaite donner la parole aux volontaires afin de montrer la diversité de leurs parcours et mettre en avant l’importance de l’engagement.
Vous découvrirez dans cette série des histoires passionnantes de volontaires qui ont suivi leur cœur et leur passion pour faire une différence positive dans le monde. Avec des témoignages personnels et des récits émouvants, vous découvrirez les défis et les réussites des volontaires qui ont choisi de s’engager dans la solidarité internationale.
Dans cet épisode, Charlène raconte comment elle a utilisé sa voix pour protéger la forêt amazonienne et l’impact positif que chacun de nous peut avoir s’il fait entendre sa voix et ses engagements.
Le deuxième épisode “Volontaire sans frontières” est consacré au parcours d’Emmanuel, jeune togolais, ancien volontaire en service civique à Toulouse. Emmanuel nous raconte son année de volontariat en France, et comment cette expérience a pu enrichir son engagement pour la jeunesse de retour dans son pays.
Dans le troisième épisode : “L’art du plaidoyer”, Thibaut raconte comment le plaidoyer s’est professionnalisé ces dernières années et de quelle manière il permet d’interpeller les décideurs politiques, le secteur privé et les citoyens aux questions d’intérêt général. En tant que volontaire avec France Volontaires au Congo, il forme les associations locales à une méthodologie d’action stratégique pour défendre le deuxième plus grand massif forestier du monde.
Si le volontariat international d’échange et de solidarité est déjà bien développé dans les Outre-mer, notamment à La Réunion, Mayotte ou encore en Nouvelle-Calédonie, le potentiel reste important aux Antilles. L’objectif de la mission réalisée par France Volontaires du 6 au 10 février était de rencontrer les différents acteurs de Guadeloupe et de Martinique, pour mieux faire connaître ce dispositif de soutien à l’action internationale des collectivités et aux politiques en faveur des jeunesses.
Une dynamique réelle à la Martinique
A la Martinique, le volontariat international d’échange et de solidarité a déjà permis à près de vingt jeunes Martiniquais de s’engager dans une expérience de mobilité internationale en Service civique et en VSI, grâce aux projets portés par la Communauté d’agglomération de l’Espace Sud Martinique avec le Bénin (voir par exemple le témoignage de Coralie, Mathilde et Nicolas). Mieux, la Martinique est le 1er territoire des Outre-Mer à avoir engagé la réciprocité, en accueillant des Béninois en Service civique. Occasion de faire un point avec les acteurs sur leur expérience et d’échanger avec les volontaires, dont la motivation et le sens de l’engagement sont remarquables et sources d’inspiration.
Le projet du maire des Anses d’Arlet Eugène LARCHER avec le Bénin, autour d’échanges réciproques de VSI, fournira une nouvelle illustration du dynamisme des échanges entre la Martinique et l’Afrique.
La Collectivité territoriale de Martinique est l’acteur majeur pour déployer une ambition renforcée pour la Martinique, en phase avec l’impulsion du Président Serge LETCHIMY autour de 2 priorités : offrir des opportunités d’engagement à l’international pour les jeunesses de l’île, et renforcer la coopération internationale de la collectivité et son rayonnement dans la Caraïbe et au-delà. La réunion de travail avec Patricia TELLE et les équipes de la CTM a permis de rentrer dans les détails d’un éventuel partenariat, dans lequel France Volontaires souhaite s’engager fortement.
Il sera important d’offrir ces opportunités de mobilité internationale solidaire à tout le territoire martiniquais, notamment ceux réunis au sein de Cap Nord ou de la CACEM (centre de l’île).
France Volontaires saura s’appuyer sur ses membres pour réussir le développement des projets, à l’image des Ceméa France dont l’antenne martiniquaise est particulièrement dynamique et experte, comme l’a montré le rendez-vous avec Frédéric CONTAULT, et de l’AFD – Agence Française de Développement, dont le directeur régional Marc DUBERNET connaît bien FV au titre des projets qu’il accompagnait dans son précédent poste à La Réunion, et qui a pu tracer les opportunités sur la zone Caraïbe et les Amériques.
Le soutien des acteurs de l’Etat sera enfin important, comme la SG de la Préfecture de la Martinique, Laurence GOYA DE MONCHY l’a souligné, ainsi que Stéphane BAILLY, directeur de Pôle emploi.
Des perspectives concrètes à La Guadeloupe
Pour l’heure, aucun projet de volontariat structuré n’est offert à la Guadeloupe.
Le président de la commission intégration régionale de la Région Guadeloupe M. Patrick SELIN, a pu présenter les priorités de la Région en matière de coopération internationale: souveraineté énergétique, souveraineté alimentaire, soutien à la francophonie, renforcement de la participation aux instances de coopération régionale, sont autant d’espaces privilégiés pour initier des missions de volontariat solidaire.
Le maire de Sainte-Rose et vice-président du Département de la Guadeloupe M. Adrien BARON, a également présenté les axes prioritaires de mobilisation potentielle de volontaires: insertion des jeunesses éloignées des opportunités et coopération avec les pays partenaires de la zone Caraïbe et au-delà.
L’association des maires de la Guadeloupe a également pu être sensibilisée, à travers un échange avec la présidente de sa commission internationale, Mme Christine HOUBLON.
La dynamique du volontariat repose sur la pleine mobilisation de tous les acteurs du territoire. C’est pourquoi les trois entretiens avec le SGAR Regis ELBEZ, le délégué régional de la DRAJES Marc LE MERCIER et la directrice de L’Agence De l’Outre-mer pour la Mobilité (LADOM) en Guadeloupe Kelly GUESDE ont été primordiaux pour les sensibiliser sur les opportunités liées au volontariat et échanger sur les espaces d’opportunité.
Enfin, la société civile sera un acteur majeur pour la réussite du programme. La mobilisation du RRMA Karib Horizon lors de cette mission est un excellent signe, avec une dizaine d’acteurs de la coopération internationale réunis à l’initiative de Axel GRAVA et de Mathieu BALAGNE pour une réunion d’information sur les différents dispositifs et les actions conduites. Les actions sont déjà nombreuses à l’international, le volontariat pourra y contribuer, dans toute sa diversité.
L’intérêt fort manifesté par les différents acteurs de la Guadeloupe trace des perspectives réelles pour initier des volontariats solidaires dans la Caraïbe et en Afrique, dans toute leur variété, y compris en réciprocité. Les fonds INTERREG, comme l’a confirmé l’entretien avec Gilles BAJAZET, et le programme Territoires volontaires, pourraient constituer des cadres particulièrement adaptés à cette ambition. France Volontaires saura se mobiliser pour accompagner cette dynamique.
FORESTS est un projet piloté par France Volontaires en collaboration avec les organisations ESI LABS!, SRD Vietnam et financé par l’Union européenne. Il s’inscrit dans le cadre de l’initiative des volontaires de l’aide de l’Union européenne (European Union Aid Volunteer).
25 volontaires européens ont été déployés dans cinq pays : Guinée-Conakry, Cameroun, Congo, Ghana et Vietnam, en appui des différents acteurs agissant dans le domaine de la gestion et de la préservation des forêts.
La stratégie déployée en Guinée était d’identifier les zones à risque, les acteurs et les communautés vulnérables et les mettre en réseau pour proposer des réponses collectives. L’équipe FORESTS a réalisé une cartographie des acteurs de la préservation des forêts. Elle va permettre la compréhension des divers facteurs de vulnérabilité liés aux catastrophes et aux crises. Les risques seront identifiés à tous les niveaux, par chacune des communautés concernées et donneront lieu à des actions futures visant à protéger la vie, les actifs et à atténuer l’impact des catastrophes futures.
Avant de commencer le projet, l’équipe FORESTS en Guinée a d’abord suivi une formation en sécurité afin d’être mieux outillée pour accomplir les missions de terrain et pour bien gérer les situations dangereuses liées aux accidents de la route et autres.
Pour mener à bien ce projet, le processus de préparation suivant a été appliquée :
Rencontre avec les associations et les acteurs clés à Conakry
L’équipe FORESTS a réalisé une cartographie des acteurs de la préservation des forêts dans les régions des Labé et Nzérékoré, en partenariat avec deux associations locales : Terrafrik Guinée et AFRIPD à la suite d’un appel à manifestation d’intérêt lancé auprès de 20 associations locales.
Pour guider les associations, un guide d’entretien et le tableau de collecte des données ont été transmis par France Volontaires aux 2 associations.
Une mission de terrain à Labé et N’zérékoré a eu lieu et durant laquelle l’équipe du projet FORESTS à animer 2 ateliers de restitution afin d’analyser et vérifier les données recueillies.
France Volontaires, AfriPD et Terrafrik
Diagnostic territorial
La région de Labé regorge de plusieurs forêts autre fois aménagées et classées qui sont en voie de destruction avancée surtout à cause des actions anthropiques de l’homme notamment : la coupe abusive du bois, la multiplication des briqueteries, l’agriculture sur brûlis, les récolteurs traditionnels de miel, etc. Plus loin, elle fait frontière avec au moins deux pays désertiques d’où l’avancée significative du désert dans la Région qui accroit d’ailleurs le réchauffement climatique, le tarissement des points d’eaux à travers l’assemblement poussé des cours d’eau dont la plupart des berges sont dénudés. Par ailleurs, il existe dans la région plusieurs organisations qui interviennent dans ce domaine mais de façon solitaire d’où la nécessité d’une mise en réseau et de coordination pour plus d’efficacité sur le terrain.
En Guinée Forestière, ce qui est apparu, c’est le manque de ressources de l’État, surtout le manque de formation et d’adhésion réelle sur le terrain de la part du service de protection des forêts de l’État. Les nouveaux agents ne bénéficient d’aucun transfert de connaissances et, bien souvent, ils viennent de domaines très différents. Les communautés sont conscientes du problème, mais les forêts restent leur moyen de subsistance, et elles sont fermement convaincues qu’il s’agit de leur propre terre dont elles peuvent jouir sans avoir à rendre de comptes. Leur éducation et leur participation accrues, mais surtout la recherche de moyens de subsistance autres que le charbon de bois et la revente du bois, restent les principaux défis à relever pour améliorer l’état des forêts et éviter leur disparition progressive.
Un atelier de validation finale a eu lieu à Conakry pour présenter le document final aux autorités présentes ainsi qu’aux partenaires du projet.
Djarama, mot peul, signifie « nangadef & dieredief », « bonjour & merci », est le nom de l’association créée par Madame Patricia GOMIS en 2005. Artiste comédienne, elle a été décorée le jeudi 12 janvier 2023 Chevalière des Arts et Lettres.
Après vingt ans d’expérience dans le théâtre jeune public, Patricia GOMIS a décidé de fonder l’association Djarama, au regard du désert culturel auquel est confronté la jeunesse. Elle s’entoure de différents acteurs de la scène culturelle et de moniteurs de collectivités éducatives afin de répondre à un objectif : permettre à la jeunesse d’avoir accès à l’éducation et la culture. C’est par la création et la diffusion de spectacles, la formation, l’organisation d’échanges et de rencontres artistiques et culturelles, de stages, d’ateliers, séminaires, festivals, activités tant nationales qu’internationales que l’association entend réaliser ses projets.
Elle cherche à construire un modèle de vie alternatif pour et avec la communauté, en intégrant l’agriculture biologique, l’autonomie alimentaire, l’énergie alternative et renouvelable ainsi que le développement individuel de toutes les personnes à travers l’art, la culture et l’éducation formelle.
Djarama est divisé en plusieurs pôles
Le pôle éducatif : Depuis 2015, l’association a ouvert l’École du Dialaw, qui promeut l’éducation bienveillante, qui accueille une cinquantaine d’enfants de 3 à 11 ans. Les classes vont du préscolaire au primaire.
Le pôle culturel : inauguré en février 2015, le Pôle Culturel Djaram’Arts (centre d’art pour la jeunesse) situé dans le village de Ndayane avec son théâtre de 150 places programme régulièrement des spectacles et activités destinés au jeune public. Reconnue internationalement, la Compagnie de théâtre jeune public dirigée par Patricia GOMIS s’adresse à tous via des spectacles engagés.
Le pôle agroécologique: les deux sites de l’association abritent des vergers de plus de 150 arbres, des cultures maraîchères, un petit élevage avicole ainsi qu’un laboratoire de transformation communautaire et une boutique de commerce équitable. Une des ambitions de Djarama est de tendre vers l’autonomie alimentaire pour les résidents et les usagers (communauté, formateurs, artistes, élèves). Djarama s’alimente à l’énergie solaire (pour l’électricité comme l’irrigation), favorise l’écoconstruction via la technique du earthbag et a développé un système de gestion des déchets (papier, plastique, verre, métallique et organique) qui vise à recycler la majorité sur place et surtout à ne plus en produire. Le pôle agroécologie vise à transmettre des valeurs autour de la protection de l’environnement et de la santé. Divers projets sont mis en place : potagers et goûters scolaires, ateliers d’éducation au développement durable, formations des jeunes à l’agriculture biologique et à la transformation des produits fermiers dans le cadre du programme Yaakaar.
Le pôle multisports: le site de Djarama Dialaw, deuxième espace de l’association DJARAMA, est sécurisé et facilement accessible pour les enfants et les jeunes des villages environnants. Djarama a donc décidé, en 2021, d’ajouter un pôle sportif afin de compléter son approche et de développer une méthode innovante de sensibilisation auprès des populations locales. Le choix s’est porté sur des sports de balle collectifs peu développés, à savoir le handball et le volleyball, ainsi que le basket-ball très prisé des jeunes sénégalaises.
France Volontaires Sénégal a tenu à visiter cette structure afin de mieux appréhender son mode de travail, les différentes activités qu’elle mène ainsi que les conditions d’accueil et de travail des VIES. C’était aussi l’occasion d’échanger sur la possibilité d’accueil de volontaires de la sous-région au sein de l’association.
Djarama accueille actuellement cinq volontaires français en service civique envoyés par l’Association Internationale de Mobilisation pour l’Egalité (AIME), deux volontaires de solidarité internationale envoyés par la Délégation Catholique pour la Coopération et un stagiaire envoyé par l’Institut de Formation et de Recherches en Animation Sanitaire et Sociale. Une volontaire est également déployée par le Corps Africa au sein de la structure.
Moundou est la seconde ville du Tchad et la capitale économique, située au sud du pays. Chef-lieu de la région du Logone-Occidental et du département du lac Wey, elle compte plus de 120 000 habitants. Nombreux volontaires ont été déployés à Moundou.
La mission a débuté lundi 23 janvier à Moundou. Point de départ, le Centre d’apprentissage de la langue française situé aux portes du grand marché de la ville. Le directeur du CALF et son adjoint nous ont accueillis, un échange a permis d’identifier les besoins pouvant aller vers une redynamisation de l’espace dédié à l’apprentissage de la langue française, grâce au potentiel placement d’un nouveau volontaire.
En fin de matinée, l’équipe a été reçue par les membres de l’Association des amis de Moundou-Poitiers. Depuis 32 ans, les deux villes sont liées par un partenariat qui a permis à 11 Français de concrétiser cette amitié en voyageant jusqu’à Moundou. Le directeur et le secrétaire général de l’association ont mis en exergue les acquis émanant de cette coopération décentralisée: des projets dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’assainissement et du sport ont pu voir le jour.
Il était question pour France Volontaires d’identifier les secteurs nécessitant un appui et pouvant garantir une évolution qualitative au sein de l’association.
Pour garantir une coopération qualitative répondant aux besoins identifiés sur le terrain, le projet TEVO a été présenté aux collectivités locales.
Objectifs du projet TEVO : Identifier les collectivités territoriales désireuses de s’engager dans le programme Territoires Volontaires qui prévoit à travers un dispositif clés en mains d’accompagner la mobilisation de volontaires internationaux dans le cadre du Service Civique et/ou du Volontariat de Solidarité Internationale.
Qui est éligible ? Les collectivités territoriales éloignées de l’international et désireuses de s’y engager (y compris celles n’ayant pas encore de collectivité partenaire à l’international) ; Les collectivités territoriales porteuses de partenariats de coopération décentralisée et désireuses de s’engager pour la première fois dans un programme de volontariat international ; les collectivités territoriales françaises susceptibles de partager avec leurs pairs leur expertise en matière de coopération décentralisée et de volontariat, et désireuses de s’engager dans un programme d’ampleur pour la montée en charge quantitative et qualitative du volontariat international.
Réunion à la mairie de Moundou en début d’après-midi; les membres de l’association des amis Moundou-Poitiers ont pris part à cet échange qui s’est tenu dans le bureau du maire. La réunion a été placée sous la responsabilité du directeur de cabinet du maire, de son 3ème adjoint et du chef de la coopération décentralisée. Alexis Soungalo a exprimé la volonté d’asseoir un nouveau partenariat allant vers la concrétisation de nouveaux projets – dont potentiellement le projet TEVO. La ville qui a déjà accueilli nombreux VIES a montré son intérêt à recevoir de nouveaux volontaires dans une logique de coopération décentralisée réciproque.
Koumra
Koumra est la sixième ville du Tchad, elle est le chef-lieu de la région du Mandoul et du département du Mandoul Oriental. La ville de Koumra est l’une des villes les plus importantes et les plus peuplées du Tchad
Arrivée à Koumra mardi, en début d’après-midi, après 200 km parcourus. L’équipe de France Volontaires a rencontré le premier et le deuxième adjoint du maire et le chargé d’appui technique de projets afin de faire connaître les dispositifs de soutien et d’accompagnement existants.
Il a été question de répertorier les acteurs susceptibles d’être inclus dans la base de données des associations pour lesquelles France Volontaires pourra apporter un appui technique à travers des missions de volontariat. L’équipe technique de la mairie de Koumra a manifesté son intérêt à collaborer avec France Volontaires, en identifiant les associations en capacité de recevoir des VIES.
Tout comme à Moundou, les échanges ont également tourné autour de l’appel à manifestation d’intérêt du projet TEVO. L’intérêt porté par la mairie pour ce projet ne s’est pas fait attendre; étant donné qu’elle collabore avec la ville de Rungis, nous avons été informé qu’une requête avait déjà été soumise à son partenaire français mais aussi à deux autre collectivités.
Sarh
Sarh est une ville du Tchad située dans le sud du pays, sur le fleuve Chari, à proximité de la frontière avec la République centrafricaine. Avec plus de 110 000 habitants, c’est la troisième ville du Tchad après Ndjamena, la capitale administrative, et Moundou, la capitale économique.
La ville de Sarh accueille chaque année des volontaires, dont Manon, actuellement volontaire à la Fondation de la CST.
Nous avons marqué notre arrivée à Sarh par une visite du CALF. Une présentation de notre structure a permis aux membres du CALF de mieux cerner nos champs d’activités. Il a été constaté qu’une demande croissante d’engagement volontaire demeure dans le sud du Tchad, la question étant de savoir comment assurer une communication efficace pour promouvoir les services de France Volontaires et ainsi étendre nos activités en région.
Le maire de Sarh, Madame Kabo et son équipe technique nous ont reçus à l’hôtel de ville. Au centre des échanges, la redynamisation d’une coopération franco-tchadienne à travers différents programmes de volontariat. Le projet TEVO a été présenté aux membres de la collectivité qui ont exprimé leur intérêt à être inclus dans l’appel à manifestations.
En début d’après-midi, l’équipe s’est rendu à 25 km de Sarh, dans la ville de Banda, qui abrite la Compagnie sucrière du Tchad. La CST créée en 1970, possède ses plantations de cannes et sa sucrière dans le Sud Est du pays à proximité de la frontière avec la République Centrafricaine ; l’usine et les plantations bordent le fleuve du Chari.
Située au bord du fleuve Chari au centre d’une végétation luxuriante, la cité de la CST héberge les cadres de la compagnie. Nous avons été reçus par Manon, volontaire de solidarité internationale française à la Fondation de la CST. L’occasion de découvrir son cadre de vie et de s’imprégner des réalités du terrain. Après un déjeuner avec les membres de la Fondation, notre programme a laissé place à une visite de l’usine et la découverte de la production du sucre dans son ensemble.
S’en est suivie une visite de la Fondation de la CST. Dans le cadre de son VSI, Manon accompagne les bénévoles locaux dans le développement de projets allant en faveur des groupements de femmes et des plus vulnérables. Elle appuie les cadres nationaux dans la mise en œuvre de nouveaux projets. C’est dans cet environnement convivial et apaisant que s’est clôturée la mission au sud du Tchad.
Partis du principe que le développement de missions volontaires se fonde sur des bonnes relations avec les acteurs associatifs et les communes, l’objectif de la mission était de manifester aux différents acteurs du monde associatif, les ONG, fondations et collectivités locales le soutien de France Volontaires. Un intérêt particulier était porté sur l’identification des structures locales et internationales en capacité de recevoir de nouveaux volontaires.
Ces rencontres ont permis également à France Volontaires et aux structures d’accueil de valoriser les missions des volontaires sur le terrain, d’aborder ensemble les enjeux actuels du volontariat ; et de rappeler que l’Espace Volontariats est un espace d’informations ayant pour rôle d’accompagner tous les acteurs du volontariat (Volontaires, structures d’accueil et d’envoi, autorités…).
Ce déplacement de trois jours au nord du Cambodge a permis à France Volontaires de rencontrer plus de 15 institutions et associations ainsi qu’une vingtaine de volontaires déployés sur place. Plusieurs objectifs : mieux connaître les volontaires et leurs projets de terrain, rencontrer les acteurs actuels comme futurs du volontariat et de la solidarité ainsi que promouvoir un volontariat international de qualité et réciproque. L’occasion également de suivre certains volontaires sur leurs lieux de mission pour réaliser un reportage photographique.
A Siem Reap, des volontaires engagés pour un tourisme responsable et le développement durable de la région
Siem Reap est la destination touristique majeure du Cambodge : c’est là que se situent les célèbres temples d’Angkor. Le site historique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO attire normalement des millions de touristes chaque année, permettant la forte croissance économique et démographique de la région. Celle-ci étant devenue dépendante du tourisme pour son activité, la pandémie a mis en grande difficulté de nombreux professionnels du secteur dans la ville de Siem Reap. Depuis la réouverture du pays en mars 2022, l’activité reprend peu à peu et les touristes reviennent de plus en plus.
Ce tourisme de masse dans les temples angkoriens avait également amené son lot de difficultés pour la conservation des sites historiques ainsi que pour la durabilité et la résilience des activités économiques. Il a également fait apparaître un phénomène très fort de volontourisme visant à exploiter le désir d’engagement et l’empathie des visiteurs aux dépens des populations locales. France Volontaires se bat sur place avec les autorités nationales, l’Ambassade de France au Cambodge et l’ONG Friends International contre ce phénomène. Le déplacement devait ainsi permettre de veiller aux bonnes pratiques du volontariat au sein des structures d’accueil et de promouvoir un volontariat de qualité et responsable à nos interlocuteurs.
Face à l’afflux massif de visiteurs sur un territoire en développement, des ONG se sont saisies du tourisme comme moyen d’insertion professionnelle. L’Ecole du Bayon, l’Ecole hôtelière Sala Baï ainsi que l’école Paul Dubrule ont mis en place plusieurs formations professionnelles dans les métiers du tourisme et de la restauration, en recrutant des étudiants venant des communautés précaires de la région et des autres provinces du Cambodge. France Volontaires a rendu visite à ces structures qui font appel à des VSI et des volontaires en service civique pour développer et faire vivre ces ONG. Un repas solidaire dans le restaurant d’application de Sala Baï a d’ailleurs été organisé par France Volontaires à l’intention de tous les volontaires basés à Siem Reap mais aussi à Sisophon, au nord-ouest de Siem Reap. L’occasion pour les volontaires de faire connaissance, d’échanger sur leurs missions respectives et rencontrer l’équipe de France Volontaires au Cambodge. Renaud, VSI envoyé par la Guilde pour diriger l’école, s’appuie sur son expérience dans la restauration pour former de futurs professionnels du tourisme au Cambodge.
Siem Reap se situe non loin du Tonle Sap, un lac central au Cambodge vivant au rythme des saisons, réserve de biosphère Unesco et, étant une des zones de pêche d’eau douce les plus productives au monde, fournissant un revenu à des milliers de familles cambodgiennes. Pendant le temps des restrictions liées au COVID-19 et à l’absence de revenus tirés du tourisme, de nombreux Cambodgiens sont retournés dans leur village d’origine vivre de la pêche. Or, celle-ci pouvant être particulièrement intensive, la production halieutique locale fait courir un risque économique et environnemental à tout l’écosystème du Tonle Sap.
Autour de ce grand lac, Dorian, VSI envoyé par la Guilde à APDRA Pisciculture Paysanne, lutte contre ces pressions environnementales avec une ONG cambodgienne afin de développer une pisciculture familiale, agro-écologique et rentable. Nous l’avons suivi sur une ferme piscicole pour participer à une étude de terrain qui permettra de mettre en œuvre un programme de développement de la filière dans la région.
Enfin, le fort développement de la province de Siem Reap a amené celle-ci à prendre des mesures pour améliorer les conditions sanitaires et environnementales du territoire et pour favoriser le développement du secteur agricole. En partenariat avec des acteurs locaux et internationaux, ainsi qu’avec l’ONG Agrisud International, la province a entamé la construction de la toute première station de gestion des boues de vidange du pays. Ces boues, après traitement, seront valorisées en fertilisant organique accessible pour les agriculteurs locaux. VSI envoyée par l’IFAID, Eva s’engage dans la mise en œuvre de ce projet visant à structurer et améliorer toute une filière économiquement viable, par la coordination et l’accompagnement de tous les acteurs concernés.
A Battambang, l’art et le français comme vecteurs d’inclusion
Battambang, située à l’ouest du Tonle Sap, est un carrefour historique pour le Cambodge, située non loin de la frontière thaïlandaise. C’est à cette frontière que se sont constitués dans les années 1980 d’importants camps de réfugiés dans le contexte d’une crise humanitaire majeure suivant la fin du régime des Khmers Rouges. Pour aider de très jeunes Cambodgiens réfugiés dans ces camps à traiter le traumatisme de la guerre civile, des cours de dessin et de peinture ont été mis en place dans le cadre d’une thérapie par l’art. Plusieurs années plus tard, le Phare Ponleu Selpak était créé à Battambang par certains de ces jeunes, proposant des courts d’art pour la communauté.
Aujourd’hui le Phare est très connu au Cambodge pour son école de cirque et sa troupe professionnelle. Il a pourtant développé des formations artistiques plus diverses, notamment dans les arts graphiques et visuels, professionnalisant ainsi de nombreux jeunes Cambodgiens défavorisés aux métiers créatifs et amenant Battambang à devenir une capitale culturelle dans le pays ! Vincent nous a accueilli dans ce très beau centre d’art urbain jusqu’au studio d’animation où il s’engage comme directeur artistique en VSI envoyé par la Guilde depuis plusieurs années.
Les autres volontaires présents à Battambang s’engagent dans la promotion de la langue et de la culture francophone à l’Ecole française de Battambang ainsi qu’au Département de psychologie de l’Université de la ville. Deux volontaires en service civique, aidant l’Institut français du Cambodge sur la médiation culturelle, ont récemment déménagé de Phnom Penh, la capitale, pour poursuivre la deuxième partie de leur mission dans la calme et douce Battambang et offrir aux apprenants francophones de nombreux échanges interculturels.
Remerciements
Nous remercions tous les acteurs et volontaires rencontrés pour leur accueil. La visite de terrain a permis à France Volontaires d’obtenir de précieuses informations pour développer le volontariat international au Cambodge !
Lors de cette mission, nous avons rencontré Agrisud International au Cambodge, Anjali House, l’école Paul Dubrule, l’école du Bayon et celle de Sala Baï, Apdra Pisciculture Paysanne, Osmose, l’Alliance française de Siem Reap, le Self Help Community Center, Senteurs d’Angkor, Spoon Cambodia, le Phare Ponleu Selpak, Komar Rikreay l’Institut français du Cambodge à Battambang et l’Ecole française de Battambang, ainsi que les volontaires de Komar Chey et du Foyer Lataste.
Pour contacter l’Espace Volontariats du Cambodge, écrivez-nous à [email protected].
VSI Chargé de mission à l’Union des Chambres de Commerce d’Industrie et d’Agriculture (UCCIA) à Moroni, en Union des Comores, Imrane a été invité à participer en novembre dernier au 3ème atelier du projet “Comptoir des PAPAM” à Mayotte dans le cadre de sa mission d’appui au CAPEX, Centre d’Appui Pour la Promotion des Exportations.
Le « Comptoir des PAPAM » est un projet européen interrégional, mené par le service de développement économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Mayotte. Il vise à soutenir la valorisation des plantes à parfums, aromatiques et médicinales, dans les domaines de l’alimentation, de la pharmacopée et de la cosmétopée. Chambre de Commerce et d’Industrie de Mayotte accompagne les acteurs économiques dans une démarche de structurationde la filière à Mayotte, aux Comores et à Madagascar.
ImraneBarwane a été recruté en qualité de VSI par l’antenne de France Volontaires à La Réunion pour cette mission d’appui auprès de l’UCCIA depuis mars 2022, dans le cadre de la coopération régionale dans l’océan Indien.
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Ce mode configure le site Web pour qu'il soit compatible avec les lecteurs d'écran tels que JAWS, NVDA, VoiceOver et TalkBack. Un lecteur d'écran est un logiciel destiné aux utilisateurs aveugles qui s'installe sur un ordinateur et un smartphone, et les sites Web doivent être compatibles avec celui-ci.